Nous écrivons notre Histoire

Découvrez les personnes, le terroir et le savoir faire qui ont construit le Château de Pommard, pierre après pierre, raisin après raisin.

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909

Une passion pour Pommard

L'activité vinicole à Pommard s'est épanouie au contact des moines Bénédictins qui ont planté les premiers pieds de Pinot Noir. Ensuite, il n'a fallut que peu de temps avant que Pommard devienne l'un des premiers villages bourguignons reconnus pour son Pinot Noir. Le village de Polmarium a changé de nom et est devenu Pommard à cette même époque. Juste après qu'il ait été mentionné pour la première fois dans des livres d'Histoire en 1005.

1098

Les Ducs de Bourgogne

Les débuts du Château de Pommard remontent au Haut Moyen-Âge. Eudes I, le premier (d'une longue série) Duc de Bourgogne, a construit une forteresse, non loin de notre Château Micault. Il a établie sa souveraineté dans le village et avait pour devoir de diffuser les vins de Bourgogne et notre culture à travers le monde. C'est d'ailleurs à la même période que le Pommard a commencé à être un vin prisé.

1340

Racines familiales

Le premier de la dynastie Micault à s'installer à Pommard était le grand Capitaine de Pommard, Phillibert Micault. Il a reçu ce titre en récompense pour le courage dont il a fait preuve face à Charles X, le dernier Bourbon à avoir régné sur la France. Au cours de cette période, les vins de Pommard était considérés comme durs, rustiques et peu pigmentés, mais avaient déjà une bonne réputation.

1375

L'origine du Pinot Noir

Le Pinot Noir, ce cépage noble qui habite le Clos Marey-Monge, est nommé ainsi depuis cette époque.

1726

La plus belle demeure

Vivant Micault est le descendant de l'une des plus anciennes et nobles familles de Pommard. Il sera plus tard nommé secrétaire du Roi Louis XV. En 1726, il hérite de la moitié du vignoble et des infrastructures du domaine. Sa femme Catherine Nugues, et lui-même ont demandé à l'architecte Charles-Étienne Briseux de construire un imposant Château de style Régence en pierre de Chassagne. Ainsi apparût le premier manoir du Château de Pommard qui fût décrit en 1782 comme la plus belle demeure de la région.

1746

Un célèbre mathématicien français

Cette année là, Gaspard Monge, le célèbre mathématicien français, ambassadeur de l'armée de Napoléon en Égypte et père de Jeanne Charlotte Émilie Monge, la première femme à "garder" le Château de Pommard naît à Beaune. Durant sa plus tendre enfance, la ville de Beaune retrouvait sa prospérité grâce au très florissant commerce du vin. En 1764, après ses études au Collège de la Trinité à Lyon – où à l'âge de 17 ans il enseignait déjà la physique – Gaspard Monge retournait à Beaune.

1756

La nouvelle génération

Notre fondateur, Vivant Micault, lègue son domaine et ses installations à ses deux fils, Joseph et Jean. Les frères décident amicalement de mettre le domaine aux enchères et de le laisser au plus offrant des deux. Joseph devient donc l'unique propriétaire du Château de Pommard, achetant les parts de son frère Jean pour 90 000 francs. Jean Micault fût guillotiné dans le centre de Dijon en 1794.

1763

Rencontre avec le célèbre M. Marey

Suivant les traces de son père, Claude Marey est devenu le premier négociant à promouvoir les merveilles de la Bourgogne à travers le monde. En 1763, il achète le Château de Pommard à Joseph Micault, l'aîné des fils de Vivant. Selon les récits historiques, Claude Marey était un bon et généreux bourguignon.

1770

Nicolas-Joseph, le plus jeune fils

Claude Marey lègue sa fortune à ses deux fils, Claude-Philibert et Nicolas-Joseph. Claude-Philibert hérite des vignobles et propriétés à Nuits-Saint-Georges. Nicolas-Joseph, lui, hérite du Château de Pommard, de ses vignes et de ses installations. À cette époque, le domaine est estimé à 309 876 francs.

1789

Le début d'une Révolution

Voyant l'orage arriver sur la Bastille, après les massacres de la noblesse locale qui a engendré la destruction par les flammes de deux châteaux voisins – un symbole de l'aristocratie française – Nicolas-Joseph Marey vend le Château Vivant Micault à M. Desbarre pour la modique somme de 25,000 francs. En tant que businessman avéré, Nicolas-Joseph conserve les vignes, les caves et la cuverie. La Révolution française commence.

1795

Un mariage à Pommard

La Révolution terminée, Nicolas-Joseph Marey épouse à Pommard Jeanne Charlotte Émilie Monge, la fille du célèbre mathématicien Gaspard Monge et de sa femme, Marie-Catherine Huart. Leur union symbolise le commencement de la dynastie Marey-Monge. Ce nom est, encore aujourd'hui, réputé dans la région. L'affection du couple pour le Clos Marey-Monge est évidente. Ils resteront propriétaire du vignoble ainsi que de plus de 160 autres parcelles en dépit de la terreur orchestrée contre les aristocrates après la Révolution française.

1797

La vente du siècle

Le Château Vivant Micault est vendu à Agathe-Rose Dambrun de Joursanvault. Désespéré de retrouver et réunir le château de son père avec le vignoble, Nicolas-Joseph Marey offre à Agathe-Rose 100 000 francs – quatre fois la somme pour laquelle il l'avait vendu – mais son offre est déclinée. Le domaine sera séparé en deux parties jusqu'en 1936.

1802

Un nouveau Château

Dans l'incapacité de racheter le Château Vivant Micault à Agathe-Rose, Nicolas-Joseph Marey entame la construction d'un second château à seulement 200 mètres du premier, le Château Marey-Monge. Il se dresse aujourd'hui fièrement le long de la Route des Grand Crus.

1810

La Chambre Bleue

Il est bien connu que Napoleon Bonaparte, un bon ami de la famille Marey-Monge pendant les guerres Napoléoniennes, résidait régulièrement au Château Marey-Monge. Il avait même sa propre chambre, la Chambre Bleue, équipée de toilettes en porcelaine bleue, de papier peint bleu et d'une baignoire.

1811

Équilibre et énergie

C'est grâce aux lettres échangées entre Marie-Catherine Monge et sa fille, Émilie, que nous avons pu avoir des détails sur les pratiques de vinifications de Nicolas-Joseph et Émilie. Dans une lettre datant de 1811, Nicolas-Joseph écrivait, "Nous achetons du sucre brun pour réveiller les tristes raisins. Il ne manque pas grand chose pour réveiller ces vins. Nous devons acheter ce que la providence ne nous donnera certainement pas cette année : équilibre et énergie." À travers ces lettres, nous avons appris que Madame Monge était une grande ambassadrice de la Bourgogne. Elle envoyait souvent des bouteilles de Pommard à Paris, pour que ses amis puissent apprécier ses vins. 

1812

Le second Château

Dessiné par l'architecte parisien Jean-Nicolas-Louis Durand, la construction du second Château du domaine, le Château Marey-Monge, fût terminée cette année. Son architecture reflète les principes et la personnalité de Nicolas-Joseph : aucune sculpture, pas de superflu – seulement fonctionnel, respectueux des traditions et des valeurs bourguignonnes.

1812

Clos Marey-Monge

Notre Clos – un mur qui encercle le plus grand monopole de Bourgogne – est construit. Une légende locale raconte que Nicolas-Joseph Marey offrait une nouvelle paire de bottes et une soupe à tous ceux qui prêtaient main forte à la construction de ce mur de deux kilomètres et de deux mètres de haut.

1831

Une identité

Bien que le mot « Terroir » commence à s’utiliser au cours du 17ème siècle, ce n’est pas avant 1831 qu’il se répand en Bourgogne. C’est grâce au Docteur Denis Morelot propriétaire terrien fortuné que cette notion nous est devenue plus familière. En effet, il ne comprenait pas pourquoi tous les vins de Bourgogne, élaborés de manière plus ou moins similaire, étaient si différents en termes de qualité et de richesse aromatique. Son travail désormais célèbre a été une réelle source d’inspiration pour le Docteur Jules Lavalle en 1855. 

1846

Le devoir d'un fils

À la mort de sa mère, Émilie, alors âgée de 89 ans, Guillaume-Stanislas devient propriétaire du Château Marey-Monge et de son clos. Soldat et héros de guerre à la personnalité originale, Guillaume-Stanislas conservait une collection impressionnante d’artillerie et d’armes qui est restée exposée dans le Château Micault jusqu’à la vente aux enchères à Detourbet en 1926. Quand son cheval mourut, un magnifique pur-sang arabe qu’il aimait profondément, il décida de l’enterrer dans le Clos Marey-Monge, créant un monticule gigantesque qui pouvait être vu depuis la route de Beaune.

1855

Docteur Jules Lavalle

Le Général Guillaume-Stanislas Marey-Monge, le fils ainé de Nicolas-Joseph et Émilie accueille le Docteur Jules Lavalle, connu pour son expertise sur les terroirs bourguignons, pour inspecter les sols du Clos. Lavalle publie alors : "l’Histoire et Statistique de la Vigne et Des Grands Vins de la Côte d'Or", qui classifie les terroirs de la région. Dans son œuvre, Lavalle affirme la position de « Première Cuvée » pour le Clos Marey-Monge.

1858

La destruction du vignoble français

Tout droit venu d’Amérique via les cargaisons maritimes, le Phylloxera, ce puceron exterminateur, détruit la quasi-totalité du vignoble de France. En réponse à ce fléau, deux producteurs français, Léo Laliman et Gaston Bazile, suggèrent que les pieds de vigne autochtones soient greffés sur des souches américaines, connues pour être résistantes au Phylloxera. Les vignerons français détestent l’idée mais ils doivent se rendre à l’évidence : ils n’ont pas d’autre option. Cette période de Reconstitution est cruciale pour l’industrie du vin en France et c’est ce qui lui permet de ne pas sombrer dans l’oubli.

1863

The Thunder Cellar

Our 800-meter-long cellar, hidden underneath the cobbled courtyards above are, for the first time, given a name: “Thunder Cellar”. We still call it that today. It had previously between referred to as “Hollow Tile”. The cellar maintains a year-round temperature between 55 °F and 60 °F (13.0 °C and 15.5 °C) – the optimal condition for wine storage and aging. The cellar maintains a naturally cool temperature due to the Avant-Dheune river that flows down from the hills of Pommard. First built between 1720 and 1730, our cellar has been modified and restored several times since.

1892

Première Cuvée

Dans la continuité des avancées du Docteur Jules Lavalle, René Danguy et Charles Aubertin, des experts en termes de sols, clament dans leur livre, Les Grands Vins de Bourgogne, que les terroirs du Clos Marey-Monge sont bel et bien dignes d’une Première Cuvée.

1906

Un siècle dans Chantrerie

Les plus vieilles vignes du Clos Marey-Monge, situées sur la parcelle appelée Chantrerie, sont plantées en 1906. Aujourd’hui elles ont donc déjà passé plus de 110 ans à produire des raisins d’une très grande qualité. En moyenne, les vignes du Clos sont âgées de 45 ans. En matière de vin, le grand âge s’avère salutaire !

1926

La Famille de Blic

Edith Marey-Monge, propriétaire du domaine depuis ses 19 ans, épouse d'Hervé de Blic, lui-même issu d’une des plus vieilles familles de Bourgogne au passé militaire illustre. À la mort de son mari, Edith remet les rennes du domaine à son fils Emmanuel de Blic, le dernier descendant de la famille Marey-Monge. Quand sa mère meurt, il décide de vendre le domaine et c’est Charles-Georges d’Epinay qui en prend les commandes.

1936

Pommard AOC

1936 est marquée par la création des Appellations d’Origine Controlée (AOC). Grâce à ses vins rouges, Pommard fait partie des premiers villages désignés. Les AOC sont créées pour garantir l’origine et la provenance de chaque produit. Cela permet notamment qu’un vin produit en dehors de cette aire géographique ne prenne pas le nom de « Pommard ». En plus des conditions géographiques nécessaires, cela implique des restrictions en termes de production (cépage, rendement, méthodes…).

1936

L'ère des Laplanche

Louis Laplanche, un négociant en vin beaunois réputé, et sa femme Albertine, également originaire d’une famille de négociants en vin, achètent le domaine. Leur fils, Jean-Louis Laplanche, qui avait alors 12 ans, deviendra par la suite un théoricien en psychanalyse très savant, probablement le plus original de son époque.

1942

Plein de saveur

Notre parcelle aujourd’hui appelée Les Paules Vieilles, (1,5 hectares) est plantée. Les 98 rangs de vignes de cette parcelle produisent les raisins qui constituent « la chair » des vins du Clos Marey-Monge, grâce à l’amplitude de leurs arômes et leur touché de velours. Ces ceps particulièrement dorlotés par l’équipe des vignes, font partie des plus anciens de notre clos.

1966

Les deux Châteaux réunis

Jean et Nadine Laplanche accomplissent un de leurs rêves les plus chers en réunissant les deux châteaux du Clos Marey-Monge, la première fois depuis la Révolution Française. Ils achètent donc le Château Micault aux fils de George d’Epinay

1982

Grands Esprits

Grands Esprits est une parcelle de près de 4 hectares, soit environ 22% de notre Clos. Plantée en 1982, ces vignes sont à l’origine de la structure de nos vins, c’est comme la colonne vertébrale des vins du Clos Marey-Monge.

1986

Simone, l'enchanteresse

La parcelle nommée Simone est replantée, ses rangs de vigne ont désormais plus de 30 ans. Elle dispose d’une exposition unique et est la plus en hauteur de notre Clos. Mais ce qui la caractérise avant tout, c’est la surface intense de ses argiles qui sont du même niveau que certains Grands Crus de la Côte de Nuits. Cette parcelle d’un peu moins de deux hectares est véritablement l’âme du Clos Marey-Monge, le joyau de la couronne.

1996

Le style de Jean

« Je produis un vin au style très humain. Je fais des vins tanniques, avec une finale longue et des fermentations qui durent trois semaines. Ce vin devient vraiment mon bébé seulement après 7 ans », Jean Laplanche parlant de son vin, 1996.

2003

De la fermentation en fûts de chêne à la cuve inox

Suite au rachat du domaine par la famille Giraud, la première étape de la vinification qui se voit substantiellement modernisée est la fermentation : des foudres en chêne français on passe à la cuve inox. Monsieur Laplanche avait toujours voulu garder la même ligne de production en maintenant d’une année sur l’autre la fermentation dans un environnement bois. Dès son arrivée Maurice Giraud a voulu donner un élan très rénovateur aux vins et améliorer les mesures d’hygiène dans la chaîne de production.

2003

Le Pommard du 21ème siècle

La famille Giraud devient propriétaire du Château de Pommard. Maurice Giraud est un homme très passionné par la viticulture, la culture en général et l’héritage à laisser après son passage. Grâce à sa volonté et son amour pour la vie, cet entrepreneur rétabli alors la réputation du Château de Pommard à son rang naturel de premier de la classe et continue de développer son aura. 

2007

Les vins les plus fins produits en 300 ans

Faire revivre les vins du Château de Pommard et les mettre à nouveau sous le radar des amateurs est une mission pour un homme de trempe. La famille Giraud décide de miser sur Emmanuel Sala, originaire de Bourgogne qui a fait ses armes dans d’autres régions viticoles. Il devient Directeur Technique et Chef de Cave du Château de Pommard. C’est un homme intuitif et très passionné qui est à l’origine des vins les plus raffinés jamais produits au château. Sa philosophie est simple : élever le millésime, écouter la nature, ne jamais contrarier l’équilibre naturel des choses.

2009

La science confirme notre intuition

La famille Giraud décide de faire appel à Claude et Lydia Bourguignon, des spécialistes en viticulture, très connaisseurs de la richesse et la diversité des terroirs. Ces deux amoureux de la nature mettent alors le Clos Marey-Monge à l’épreuve et le passent au microscope. Leurs analyses chimiques et biologiques confirment que les parcelles Simone et Chantrerie possèdent des taux d’argiles parmi les plus élevés en Bourgogne. Des niveaux similaires ont été trouvés au cœur des terroirs des Grands Crus de la Côte de Nuits, sur les parcelles Richebourg et Musigny.

2014

Notre vision du futur

Michael Baum, entrepreneur de la Silicon Valley, et sa femme Julie Carabello, deviennent la cinquième famille de propriétaires en charge de protéger, préservez et développer le Château de Pommard. Ainsi que son si beau patrimoine culturel et œnologique. Ils partagent tous deux le même enthousiasme pour la nature, la culture, le vin et la vie en général. En achetant ce Château leur objectif est simple : assurer un avenir pérenne au Clos Marey-Mong

2015

Grand Sponsor de l'UNESCO

Le 4 Juillet 2015, les 1247 Climats de Bourgogne ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. En tant que Grand Mécène, la famille Carabello-Baum est fière d’avoir apporté sa pierre à l’édifice pour le succès de ce grand projet.

2016

Une aventure biodynamique

Pour reconnecter le Clos avec ses origines anciennes, la famille Carabello-Baum, largement encouragée par Emmanuel Sala (Directeur Technique), entreprend la conversion du vignoble du Château de Pommard à l’agriculture biodynamique. En collaboration avec Antoine Lepetit de la Bigne, ingénieur agronome et œnologue, cette conversion est en cours dans tout le vignoble. Le premier millésime entièrement produit en biodynamie sera disponible en 2022.

2019

Nous sommes certifiés Biologiques !

Plus rapidement que nous le pensions, 2019 a été notre premier millésime certifié biologique. Il nous restait encore du travail à faire avant a certification biodynamique, mais le label AB (agriculture biologique) a représenté une étape importante dans notre conversion.

2021

Nous sommes certifiés Biodynamiques !

Ça y est ! Notre Clos Marey-Monge est désormais certifié biodynamique par Demeter, organisme mondialement reconnu. Notre engagement en faveur d'une viticulture durable a franchi une étape importante. Sous les auspices de Paul Negrerie, Maître de Chai (photo) et de Jean-Rémi Fray, Chef de culture, le Château est devenu un pionnier de la viticulture et de la vinification du 21e siècle.

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